Chlo-Biodiversitécologie

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02/03/11:Tigre de l'amour, Grand Hapalémur,...

  • Tigre de l'Amour: inquiétante pauvreté du pool génétique

Il resterait environ 500 individus dans la nature, mais la taille efficace de la population, c'est à dire la mesure au point de vue de la diversité génétique serait estimée à moins de 14 individus (!!) de Tigres de l'amour d'après une étude publiée dans Mammalian biology. 

 

La très faible variabilité génétique rend les animaux très vulnables aux maladies, aux maladies génétiques rares qui seront transmises plus facilement à la généréation suivante. Les animaux ont des capacités d'adaptation moindres du fait de cette pauvreté génétique. Une population avec une plus grande dversité génétique a de bien meilleures chances de survie (possibilité de contenir une resistance génétique à des maladies, moins suscpetibles aux maladies génétiques rares,...)

Le tigre de l'amour (ou tigre de Sibérie) vivait originellement dans une grande partie du nord de la Chine, en Corée et dans une partie de la Russie orientale. Mais au début du 20eme siècle, il a failli disparaître à cause de la perte de son habitat, de l'expansion humaine et du braconnage.

Vers 1940, il restait seulement 20 à 30 individus sauvages.

 

L'étude publiée aujourd'hui montre les conséquence du "goulot d'étranglement génétique" des années 40... Ce goulot a décimé le pool génétique de l'espèce.

 

 

Ce résultat est assez pessimiste concernant le futur de la population de tigre de l'amour, et montre une fois encore qu'il ne s'agit pas d'attendre qu'une espèce soit sur le point de s'éteindre pour décider de la protéger car il est souvent déjà trop tard!!

 

A lire: BBC

  • Espoir pour un des lémuriens les plus menacés

Des chercheurs à Madagascar ont trouvé une nouvelle population du Grand Hapalémur (Prolemur simus, ce qui donne l'espoir que l'espèce soit sauvée de l'extinction (résultats publiée dans Journal of Primatology)

Le grand Hapalémur est endémique à Madagascar, et il resterait moins de 300 individus, c'est l'un des 25 primates les plus menacés.

Les chercheurs ont d'abord pensé que le Grand Hapalémur était confiné au sud-ouest de Madagascar mais ils ont découvert une nouvelle population dans les zones humides Torotorofotsy (la plus grand marais naturel et intact) dans l'est de l'île. 

Le grand Hapalémur fait face à de nombreuses menaces en particulier par rapport à la perte de son habitat (exploitation minière, exploitation forestière). Comme il est aussi très dépendant du bambou (son unique source de nourriture), il est très vulnérable aux changements dans son environnement.

 

Les chercheurs ont mis en place un travail avec les populations locales afin de surveiller et de protéger les espèces vivants dans la forêt tropicale. La communauté locale a été d'une grande aide aux chercheurs pour les observations de grand Hapalémur et découvrir la nouvelle population.Les scientifiques espèrent que ces actions positives entreprises par la population aideront dans le futur les populations de lémuriens.

A lire: ARKive

 

 

  • Diversité végétale grâce au ongulés

D'habitudes on parle du lien entre végétaux et ongulés pour exprimer les dégâts du broutage sur les jeunes pousses dans les forêts ou les champs.

Mais ces animaux sont aussi une composante importante de la diversité végétale car les graines voyagent facilement fixées à leur pelage.

Et en effet le Cynoglosse, espèce végétale que l'on croyait disparue a réapparu dans une forêt domaniale en Haute Marne (découvert par les chercheurs du Cemagref).

Les chercheurs ont remarqué que la plante rare se répandait dans les zones où il y avait une forte concentration d'animaux.

Cette plante non comestible a pu voyager à dos de cerf et de sangliers grâce à des mucrons (aspérités pointues) qui s'accrochent très bien dans le pelage. 

A lire: GoodPlanet

 

  • Protection des forêts et réduction des émissions de gaz à effet de serre au Kenya

Allez voir la vidéo: Dailymotion

Un projet de crédit carbone au Kenya est mis en place pour empêcher la déforestation, il permet aussi de réinvestir les fonds perçus en reboisant dans des projets de développement durable pour les populations locales.

 

A lire: GoodPlanet



02/03/2011
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