Chlo-Biodiversitécologie

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12/02/11: Tenrecs, Triangle de Corail ; Amazonie,...

  • Les Tenrecs : de drôle de mammifères qui utilisent leurs épines pour communiquer

Le tenrec zébré des terres basses (Hemicentetes semispinosus) qui ressemble à un croisement entre un hérisson et une musaraigne et qui vit dans les plaines malgaches a été filmé par l’unité d’histoire naturelle de la BBC, en train de faire des appels en frottant ses pics spécialisés du dos (Film à voir avec le lien BBC en dessous).

En frottant leurs épines ensemble, les tenrecs font des appels en ultrasons aigus pour communiquer les uns avec les autres dans les sous-bois.

 

Cette drôle de forme de communication, est connue sous le nom de « stridulation », d’autres espèces tels que les grillons, les coléoptères ou les serpents la pratique, mais elle n’est répertoriée chez aucun autre mammifères.

 

Chez ce tenrec, les épines qui sont utilisés pour produire des sons sont différents de ceux présents sur le reste du corps. Mais les scientifiques cherchent encore à savoir la raison de ce mode de communication seulement présent chez ce mammifère. Certains supposent que les tenrecs pourraient faire des appels de type écholocation pour trouver leur chemin dans la forêt la nuit (d’une manière similaire aux chauves-souris).

 

Les tenrecs sont une famille de mammifère très diversifiées, il y a une trentaine d’espèce à Madagascar. Ils auraient évolué à partir d’un ancêtre unique il y a 60 Ma (qui aurait "fllotter" depuis l'Afrique continetale) et en l’absence d’autres mammifères à ce moment sur l’île, la famille se serait rapidement diversifiée pour s’adapter aux différents environnements de Madagascar (bel exemple de Radiation évolutive).

 

A lire (et pour la vidéo) :

BBC

ARKive

 

  • Des modifications dans les outils de pêche pourraient sauver des milliers de tortues victimes de prises accidentelles dans le Triangle de Corail (zone de l’océan Pacifique qui comprend la plus grande biodiversité marine mondiale)

Dans la région du Triangle de Corail, des dizaines de milliers de tortues marines sont estimées être accidentellement tuées chaque année par les pêches à la palangre. D’après le WWF, l’utilisation d’hameçons circulaires permettraient de diminuer sérieusement les prises accessoires. L’hameçon circulaire (voir photo provenant de l’article du WWF), est une innovation qui réduirait le taux d’accrochage des tortues marines de 80% dans les pêcheries à la palangre (par rapport aux crochets traditionnels). Grâce à sa forme arrondie, le crochet ne causerait pas de dommages aux tortues qui l’avaleraient. Des études ont montré que l’utilisation de ces hameçons ne réduit pas le taux de capture des espèces cibles et même peut l’augmenter.

 

L’obstacle majeur à standardisation de ces hameçons semble être les droits de douane et taxes d’importation sur les engins de pêche respectueux de l’environnement.

 

Les prises accidentelles restent un problème extrême de conservation marine, et en particulier dans la région du Triangle de Corail, ce qui menace la biodiversité marine et l’équilibre écologique des océans. D’ailleurs la pêche à la palangre a été dénoncée à de nombreuses reprises (dans la prise accidentelle des requins aussi ! Voir le film Sharkwater de Rob Stewart), il semble incroyable de pratiquer une pêche dont les prises accidentelles (c'est-à-dire n’ayant aucune utilité, elles ne sont même pas récoltées) constituent une part si importante. On n’accepterait pas une technique qui attraperait toute sorte d’animaux accidentellement en forêt dans le but d’en attraper seulement quelques une spécifiques. Il est temps que des principes éco-responsables s’appliquent aux pêcheries.

 

La bonne nouvelle est que de nombreux pêcheurs font partis du programme de l’hameçon circulaire du WWF et attestent de son efficacité (économique et environnementale), ceci conduira peut être à la propagation de son utilisation.

 

Pour en savoir plus:  WWF

 

  • La plus grande zone protégée Amazonie centrale

 

Le complexe de conservation d’Amazonie centrale, classé au patrimoine mondial depuis 2000, est la plus grande zone protégée dans le bassin de l’Amazonie et c’est l’un des endroits les plus riches en termes de biodiversité (comprenant de nombreuses espèces menacées).

Plusieurs zones de l’aire protégée constitue des réserves de développement durable : elles ont pour objectif la conservation de la biodiversité avec l’aide de la population locale, l’extraction de ressources  en quantité limitée et dans certaines zones est autorisée pour les communautés traditionnelles.

Article de L’IUCN, à lire :  IUCN: aires protégées



12/02/2011
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