Chlo-Biodiversitécologie

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16/02/11 Plante carnivore ; braconnage ; mâle sexy

  • Une plante carnivore ultrarapide!

Les mécanismes du piège d'une plante carnivore, l'utriculaire (Utricularia vulgaris)ont été analysés par une équipe de l'Université Joseph Fournier à Grenoble.

La plante aspire en un temps record (moins d'une milliseconde) les larves d'insectes qui s'approchent et touchent un de ses poils sensitifs, elle les enferme ensuite en gonflant sa feuille et les digère grâce aux enzymes digestives immédiatement actives.

 

Les chercheurs ont tenté de comprendre le mécanisme de l'aspiration brutale en le filmant avec une caméra ultrarapide. Regardez la vidéo: 


Le piège ultra-rapide d'une plante carnivore aquatique
envoyé par pMarmottant. - Regardez plus de vidéos de science.

 

 

Article à lire dans :

CNRS

Pour la science

LiveScience

  • Des outils moléculaires contre le braconnage

Depuis 2006, le MNRF (Ministre des ressources naturelles et de la faune du Québec) a confié à Louis Bernatchez, titulaire de la Chaire en génomique et conservation des ressources aquatiques (Université Laval) la mission de développer les outils moléculaires utilisés jusqu'à présent dans la génétique des population pour résoudre des dossiers de braconnage.

La première action a été de créer une banque de données pour recenser les variations génétiques des populations du Québec, de cerfs de Virginie, de caribous, et d'orignaux.

 

Chaque année entre 100 et 200 demandes sont soumises au laboratoire par les agents de la faune afin d'identifier l'espèce, l'âge et le sexe de l'animal (ceci est fait avec l'ADN mitochondrial, et les marqueurs microsatellites). Ceci sera ensuite utilisé comme preuve pour corroborer des faits de braconnage.  

 

A lire dans Agence Science Presse : 

Science-presse

 

  • Trop de mâles attrayants

D’après une étude publiée dans : Proceedings of the National Academies of Science; trop de males attrayants entraineraient des pressions évolutives contre cet attrait. Les chercheurs ont crée génétiquement un groupe de mâles mouches libérant des phéromones très attractives et ont relâché les mâles dans une coloie de façon à ce qu’ils soient bien plus nombreux que les mâles « normaux ». Comme attendue, les femelles ont choisi les mâles les plus sexy, au moins au début car au bout de 7 générations, les différences de nombres entre mâles attrayants et mâles normaux se sont estompées.

 

Les auteurs ont conclue que trop d’attractivité doit comporter un désavantage en terme de survie (comme une longue queue chez les paons mâles qui va les empêcher de fuir rapidement en cas de prédation ou les faire repérer plus facilement à cause de sa coloration). Ceci limiterait donc le nombre de mâles attrayants dans une population.

 

A lire dans Science mag: Sciencemag



16/02/2011
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