Chlo-Biodiversitécologie

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La biodiversité des forêts par Christian Messier et Alain Paquette

La biodiversité améliore le rendement des forêts québécoises

 

Le travail des chercheurs Christian Messier et Alain Paquette de l'Uqàm a été choisi parmi les 10 découvertes scientifiques de l'année 2010 par le magazine Québec Science.

 

Ils ont montré que contrairement à l'idée reçue en foresterie que les forêts poussent mieux quand elles sont composées d'une seule espèce (concept utilisé en reboisement et plantation), les forêts sont plus productives avec plus de biodiversité.

Ce résultat est le fruit de l'étude de 500 000 arbres répartis sur 12 000 parcelles de forêt dans tout le Québec.

 

Le deuxième résultat qu'ils ont trouvé est

que la biodiversité joue un rôle encore plus important dans les forêts boréales. L'explication serait que les conditions difficile de ce milieu entraînerait des relations de complémentarité inter-espèces et donc plus il y a d'espèces plus ce système sera efficace (évidemment il ne s'agit pas d'un grand nombre de n'importe quelles espèces!). 

 

Cette étude montre l'importance de protéger le plus possible une grande biodiversité des forêts et de lutter contre la "normalisation des forêts", c'est à dire d'utiliser en foresterie l'aménagement écosystémique.

Le professeur Alain Paquette explique que «le rendement est meilleur dans les milieux à biodiversité élevée, car l’ensemble des espèces utilisent une plus grande proportion des ressources disponibles. Par exemple, des arbres aux racines profondes vont faire remonter des nutriments pour des plantes de surface qui n’y auraient pas eu accès autrement».

 

A lire:

Journal de l'Uqàm

Abitibiexpress

 

  • Le rythme de déforestation ralentit...

Même si on a de quoi se réjouir du fait que les terres forestières augmentent en Chine, en Inde, en Europe et en Amérique du Nord, la déforestation continue à être terriblement alarmante en Afrique et en Amazonie.

De plus, même si la superfice de forêt augmente,  il faut faire la distinction entre les zones de forêt qui augmentent (due à la plantation: reboisement) et les vieilles forêts qui disparraissent!  Même si la superficie de déforestation était égale à la superficie de replantation, la perte serait énorme.

Les vieilles forêts contiennent une biodiversité bien plus grande que les plantations.

 

 

N'oublions pas non plus l'impact de la déforestation sur le changement climatique. D'après les estimations 12 à 17% du total actuel des émissions de gaz à effet de serre proviennent de la déforestation.

 

Cette semaine,  l'ONU lance l'année internationale des forêts par un forum réunissant une équipe d'experts internationaux.

 

A lire dans:

ARKive

Cyberpress



09/02/2011
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